*HUB «DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE»* BY MORGANE BRAVO

Thursday, April 16, 2009

*EUdebate2009.eu : élections européennes sauce piquante...*


***43 % de participation aux dernières élections européennes. Pas cette fois-ci !

EUdebate2009.eu est le site web en 6 langues qui va donner du piquant aux élections européennes de 2009.

Site internet indépendant lancé par le magazine européen cafebabel.com, EUdebate2009.eu est la première plateforme web 2 .0 qui fait dialoguer les leaders d’opinion de la société civile européenne avec les partis politique européens.

Le but ? Créer un espace d’expression, d’information et de débat multilingue pour politiser et européaniser la campagne électorale de 2009.

Eudebate2009.eu est le lieu sur le web où les citoyens peuvent prendre la parole, interpeler les candidats, commenter des blogs de leaders d’opinion et de militants politiques, débattre sur des forums multilingues, lire des dossiers sur les enjeux des élections et suivre l’actualité de la campagne électorale depuis chez eux. Le tout entièrement disponible en français, anglais, allemand, italien, espagnol et polonais.

Avec Eudebate2009.eu, c’est vous qui déciderez pour qui voter aux Européennes de 2009 !

Bien à vous,

Morgane BRAVO
*Vous invite à rejoindre sa page Facebook & Twitter... :

http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804

http://twitter.com/MorganeBravo

Tuesday, April 7, 2009

***Les PME françaises veulent plus d'informations sur l'Europe : Enquête de la CCIP...**


*** Les PME d’Ile-de-France et du Centre ouvertes sur l’Europe!

ENQUETE

«La prospérité de l’Europe passe par celle de ses entreprises. Cela implique d’augmenter leur potentiel de croissance, mais également de faire de l’Europe un espace attractif pour les travailleurs et les investisseurs. Les politiques de l’Union européenne doivent ainsi participer à créer un environnement favorable aux entreprises.

Les PME représentent 99,8% des entreprises européennes et sont les premières pourvoyeuses d’emplois et de croissance économique. Aussi l’Europe se doit d’accorder une forte attention politique à leur développement. C’est pourquoi elle tend à mettre en place un environnement propice à l’initiative des PME et aux politiques d’innovation, de recherche et de développement.

Aujourd’hui encore, il reste difficile pour les PME d’accéder à l’information sur les réglementations et les financements européens, de saisir les opportunités de se développer sur les marchés des Etats membres et de trouver des partenaires pour innover. Les moyens humains et les méthodes nécessaires peuvent leur manquer.

Le réseau Entreprise Europe, mis en place par la Commission européenne, met à leur disposition ses services,
ses compétences et ses outils pour les conseiller et les accompagner dans leur développement en Europe.

A l’occasion du lancement d’Entreprise Europe Paris – Ile-de- France – Centre, relais sur ces territoires du réseau européen
Entreprise Europe, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris a souhaité faire un état des lieux des attentes des PME vis-à-vis de l’Europe afin de leur proposer des outils et des services toujours plus en adéquation avec leurs besoins».

Pierre Simon,
Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris

*EDITO :

«La prospérité de l’Europe passe par celle de ses entreprises. Cela implique d’augmenter leur potentiel de
croissance, mais également de faire de l’Europe un espace attractif pour les travailleurs et les investisseurs. Les
politiques de l’Union européenne doivent ainsi participer à créer un environnement favorable aux entreprises.
Les PME représentent 99,8% des entreprises européennes et sont les premières pourvoyeuses d’emplois et de
croissance économique. Aussi l’Europe se doit d’accorder une forte attention politique à leur développement.
C’est pourquoi elle tend à mettre en place un environnement propice à l’initiative des PME et aux politiques
d’innovation, de recherche et de développement.
Aujourd’hui encore, il reste difficile pour les PME d’accéder à l’information sur les réglementations et les
financements européens, de saisir les opportunités de se développer sur les marchés des Etats membres et de
trouver des partenaires pour innover. Les moyens humains et les méthodes nécessaires peuvent leur manquer.
Le réseau Entreprise Europe, mis en place par la Commission européenne, met à leur disposition ses services,
ses compétences et ses outils pour les conseiller et les accompagner dans leur développement en Europe.

*Selon l’enquête :

"Les chefs d’entreprise établis dans les régions Centre et Île-de-France sont plus «réceptifs» que l’opinion publique
française aux politiques de l’Union européenne. Toutefois, les chiffres mettent en évidence le fait qu’ils sont encore loin d’être
convaincus du rôle joué par l’Union européenne. Par exemple, ils sont 41% à penser qu’à l’heure actuelle, il reste difficile de faire des affaires en dehors des frontières nationales, et 43% que l’appartenance de la France à l’Union européenne n’a pas eu de conséquence sur leur activité. Cependant, il semble que l’appréciation des chefs d’entreprises sur les politiqueeuropéennes soit fonction de leur connaissance de cette politique. Par ailleurs, 43,7% des entreprises interrogées ne savent pas que les PME ont accès aux financements européens. Il est donc primordial de continuer à informer les entreprises sur la réglementation et les opportunités européennes, afin qu’elles envisagent plus sereinement leur développement international".

*La suite :
http://www.eic.ccip.fr/pdf/Enquete-PME-Europe_PIC2.pdf

Les résultats de l’enquête sont intégralement disponibles sur le site internet www.pic2europe.fr

*Enquête réalisée par Entreprise Europe Paris – Ile-de-France – Centre en collaboration avec le Centre régional d’observation du commerce, de l’industrie et des services (CROCIS) de la CCIP sur un échantillon de 302 PME (entre 10 et 250 salariés) du Centre et d’Ile-de-France.

***CLUB BUSINESS EUROPEEN: EUROPEAN BUSINESS CLUB!***
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/club-business-europeen-european.html

BRAVO & ASSOCIATES WORLDWIDE
http://www.bravo-associatesw.com

BIENVENUE* WELCOME* BIENVENIDO* WILLKOMMEN* WELKOM* BENVENUTO* BOAS-VINDAS* WITAJ* VITAJTE...

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804

Thursday, March 26, 2009

*Les USA co-responsables des crimes au Mexique, déclare Clinton*

***En visite à Mexico, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a reconnu que les Etats-Unis portaient une part de responsabilité dans la guerre des drogues au Mexique.

L'année dernière, la criminalité liée aux narcotrafiquants a fait 6.300 morts au Mexique.

"Notre consommation insatiable de drogues alimente le commerce des drogues. Notre incapacité à empêcher la contrebande d'armes à notre frontière provoque la mort d'agents de police, de soldats et de civils", a-t-elle dit aux journalistes l'accompagnant dans l'avion la menant au Mexique.

"Je ressens très vivement la co-responsabilité que nous portons", a-t-elle ajouté.

Clinton a précisé que l'administration Obama soutenait pleinement la lutte engagée par le président mexicain Felipe Calderon contre les cartels de la drogue et promis que les Etats-Unis accéléreraient la livraison d'équipements de pointe promis par un accord conclu en 2007.

"Nous nous tiendrons à vos côtés", a-t-elle promis ensuite lors d'une conférence de presse à Mexico.

Washington étudie les moyens de renforcer la sécurité à la frontière mexicaine. Un programme de 184 millions de dollars pourrait voir le jour pour permettre le déploiement de 360 agents supplémentaires aux points de passage entre les deux pays et un renforcement de lutte contre la contrebande.

Selon Mexico, 90% des crimes imputées aux cartels de la drogue sont commis avec des armes importées clandestinement des Etats-Unis.

Arshad Mohammed et Catherine Bremer, version française Henri-Pierre André

Le Point
26/03/2009

Wednesday, March 18, 2009

*Les 5 idées de Facebook pour tuer Twitter*

***Fin 2008, Twitter refusait d'être racheté par Facebook. Depuis, la bataille fait rage entre les deux sites pour capter les conversations des internautes. Et Facebook ne manque pas d'idées.

Dans la Silicon Valley, c'est devenu l'objet d'un feuilleton quasi-quotidien. Depuis que son offre de rachat lui a été renvoyée dans les dents à l'automne 2008, au motif qu'elle était d'un montant trop faible, Facebook multiplie les profondes modifications tournées contre Twitter.

A première vue, le plus célèbre des réseaux sociaux, fort de 175 millions de membres, n'aurait aucune raison d'être inquiété par un rival dix fois plus petit que lui. Mais Twitter bénéficie aujourd'hui dans les médias d'une outrageuse exposition et son audience frémit : +1689% aux Etats-Unis en un an, selon Nielsen.

Ces succès ont de quoi agacer n'importe quel concurrent, et Facebook en tête, qui se rêve en point d'entrée communautaire unique des internautes. Très à la mode, Twitter attire en effet pêle-mêle blogueurs, journalistes, stars et grandes marques qui découvrent ou redécouvrent ses vertus pour bâtir une communauté.

« Si tu ne peux pas le battre, copie-le », disent les commentateurs américains. Voilà comment Facebook s'y emploie.

1. Facebook Connect
C'est la plus ancienne des modifications, qui ne semblait pas à l'origine dirigée directement contre Twitter. Depuis l'été, Facebook propose aux créateurs de sites de gérer, pour eux, les comptes de leurs membres grâce à Facebook Connect. Concrètement, les internautes peuvent se connecter directement sur les sites partenaires grâce à leurs identifiants Facebook, au lieu d'avoir à créer un nouveau compte.

Le but est clair : il s'agit pour Facebook de récupérer toujours plus de conversation des internautes. Et ça marche. Durant l'investiture de Barack Obama en janvier, un module Facebook Connect intégré sur une page de CNN a attiré plus de 1,5 million de messages en quelques heures.

2. Une API pour les statuts
Sur Twitter, une majorité des messages ne sont pas entrés directement sur le site, mais pas des applications externes, telles que Tweetdeck, Twhirl ou Twitterific. En face, Facebook contrôle tout, et oblige à passer sur ses pages ou sur son application mobile. Ce n'est désormais plus le cas, grâce à une modification technique intervenue en février.

Comme Twitter, Facebook a en effet décidé de livrer aux développeurs des outils de programmation pour récupérer les statuts des réseaux d'amis en direct. Les premières intégrations n'ont pas traîné. Loic Le Meur a été le premier à dégainer ce week-end, avec une version spéciale du client Seesmic. Tweetdeck a suivi. Et le blog ReadWriteWeb y voit une nouvelle "twiterrisation" de Facebook.

3. Le « stream »
C'est la plus importante des modifications, intervenue jeudi dernier. Dorénavant, toute la page de Facebook est articulée autour d'un flux unique, le « stream », rappelant fortement Twitter. Sous une boîte de dialogue invitant à partager « ce que vous avez à l'esprit », on y trouve ses propres messages et les réactions en direct de son réseau d'amis. Facebook se veut cependant plus puissant que Twitter, avec des possibilités de tri des messages selon les groupes d'amis, et d'intégration directe de vidéos et de photos.

4. Des profils pour les marques
Facebook veut cultiver l'intérêt des marques pour les réseaux sociaux. Le site a donc profité de la mise en ligne de sa nouvelle version pour les inciter à participer aux conversations, à la manière de n'importe quel autre membre. Les pages qui leur étaient réservées ont été transformées en profils conventionnels, mais visibles par tous les internautes. La limite des 5000 amis, un frein pour les promotions à grande échelle, a par ailleurs été levée. « Facebook entre sur les terres de Twitter », titrait récemment le San Francisco Chronicle.

5. L'ouverture des profils
La dernière modification en date est intervenue discrètement dans la soirée de lundi. Désormais, Facebook propose à ses membres d'ouvrir leur profil à tous les visiteurs, qu'ils soient ou non membres du réseau social. C'est idéal pour l'auto-promotion, et c'est aussi le réglage par défaut de Twitter. Rien ne dit cependant que cela prendra sur Facebook, dont les membres ont l'habitude d'évoluer dans un écosystème fermé, aux réglages de confidentialité très précis.

Et après ?
Avec ces modifications, Facebook a dupliqué presque en totalité les points forts de Twitter. Une différence fondamentale susbsiste : la réciprocité des contacts. Sur Facebook, pour suivre les messages d'un des vos amis, ce dernier doit vous avoir accepté parmi ses contacts. Sur Twitter, sauf en cas de profil verrouillé, ce n'est pas le cas.

Benjamin Ferran
L'Expansion
17/03/2009

Saturday, February 28, 2009

*L'animatrice Clodine Desrochers s'est fait voler son identité sur Facebook* Canada

***Vol identité Facebook :

L'animatrice Clodine Desrochers a été victime d'usurpation d'identité sur Facebook. Une personne utilisait ses photos et ses informations personnelles pour se faire passer pour elle.

L'animatrice, encore sous le choc et en colère, s'est confiée au chroniqueur expert du Web, François Charron.

Le site a été retiré le 19 février dernier après avoir été en ligne pendant près de trois mois

Quoi faire si cela nous arrive? Comment faire effacer un faux profil Facebook? Doit-on porter plainte à la police? Y a-t-il des peines pour les personnes qui volent notre identité?

Une fausse Clodine Desrochers sur Facebook

Imaginez... Vous n'avez pas de profil Facebook et des amis vous disent avoir déjà communiqué avec vous via ce site. Après une petite vérification rapide sur le site Facebook, vous réalisez qu'une personne se fait passer pour vous. Le profil porte votre nom et on y affiche des photos de vous et de votre enfant. La fiche mentionne aussi de vraies informations sur vous: employeur, ville et autres détails prouvant que c'est bien vous. Comment réagiriez-vous?

*Entrevue exclusive avec Clodine Desrochers :

http://www.francoischarron.com/vol-identite-facebook/-/H3gxzfph14/menu/

***Twitter échappera-t-il à Google ?***

***John Battelle, fin connaisseur de Google, juge le rachat de Twitter indispensable.

Explications.

Google ne pouvait pas mieux tomber. Mercredi soir, le moteur de recherche a envoyé son premier message officiel sur Twitter, une suite de nombres binaires masquant un message codé : « j'ai de la chance ». En quelques minutes, la nouvelle a fait le tour du site et s'est propagée sur les blogs. Jeudi midi, le compte de Google était suivi par plus de 12.000 autres utilisateurs de Twitter, et Yahoo, déjà sur place, lui souhaitait la bienvenue.

Cette information circulant à la vitesse de l'éclair, voilà justement la raison pour laquelle Google « ne peut pas se permettre de ne pas posséder Twitter », écrivait mercredi John Battelle sur son blog, peu avant la création de ce compte officiel. Ce journaliste américain connaît bien son sujet : il a consacré un livre entier à décrypter la stratégie du moteur de recherche. Selon lui, Google se retrouve face à Twitter dans la même situation qu'il y a trois ans, lorsqu'il a acheté YouTube pour 1,65 milliard de dollars.

Un défi pour les algorithmes de Google
Les similitudes sont en effet nombreuses entre ces parangons du web 2.0. Les deux services reposent sur une forte communauté et permettent d'appréhender l'information en temps réel, grâce à leur moteur de recherche. Bien en évidence sur YouTube, ce moteur est en passe d'être mieux valorisé par Twitter, qui compte aussi sur de nombreuses applications externes. Des sites tels que TweetNews ou Twitturly, par exemple, isolent les liens et les actualités partagés le plus souvent par les membres.

Des « googlers » sur Twitter
Plusieurs employés de Google étaient déjà présents sur Twitter bien avant la création du compte officiel. C'est le cas de Matt Cutts (voir ci-contre), ou de Jeff Huber, vice-président chargé de l'ingénierie. Les équipes de YouTube, de Blogger et de Google Reader, ont aussi leur Twitter.

Faces aux algorithmes de Google, ce réseau humain constitue un vrai défi. « Google peut indexer des données en quelques secondes », assurait récemment Matt Cutts, responsable de la lutte anti-spam chez Google. Mais c'est sur Twitter, pas sur Google News, que l'on pouvait suivre mercredi les premières informations sur le crash d'un Boeing de la Turkish Airlines. Des attentats de Bombay à l'élection d'Obama, en passant par le bug de Gmail, les exemples comparables abondent.

« Google veut sûrement vraiment, vraiment racheter Twitter », veut donc croire John Battelle, pour qui « YouTube = Twitter ». Qui pourrait réellement l'en empêcher ? Facebook a bien proposé 500 millions de dollars en actions cet automne, mais Twitter a refusé, jugeant sa valorisation plus proche de 5 milliards de dollars. Depuis, les relations se sont tendues. Facebook s'est ainsi montré plus agressif à l'encontre de son rival, tentant de développer un service comparable.

Beaucoup d'argent, peu de frais
Le contexte économique n'est cependant pas très favorable à de très grosses opérations de ce type. Car Google a une sérieuse tendance, ces derniers mois, à réduire la voilure. Jaiku et Dodgeball, des services à peu près comparables à Twitter, ont été mis sur la touche il y a peu. Le monde virtuel Lively, les plates-formes publicitaires à la radio, à la télévision et dans la presse, ont connu le même destin.

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Découvrez aussi le nouveau compte de @lentreprise.
Or, Twitter ne gagne pas encore le moindre centime. Les pages des membres, de même que leurs « tweets », ne contiennent aucune publicité. Et les plans annoncés, pour « commencer à bâtir des produits générant des recettes », selon le co-fondateur Biz Stone, sont encore vagues. YouTube, pour lequel Google est toujours à la recherche d'une réelle source de revenus, était dans la même situation.

Il existe cependant une différence de taille. Twitter, et ses messages de 140 caractères, n'a pas les mêmes coûts de fonctionnement que YouTube, tout heureux de s'adosser à Google pour stocker ses vidéos. Avec une récente levée de fonds de l'ordre de 35 millions de dollars, il a même les moyens de vivre sereinement durant plusieurs années. Le site, en pleine croissance, a donc tout loisir de repousser d'autres avances.

Benjamin Ferran
L'Expansion
26/02/2009

Thursday, February 26, 2009

***LA FRANCE & LE MEXIQUE! : Relations bilatérales***

**LA FRANCE & LE MEXIQUE! : Relations bilatérales***




***État actuel de la relation bilatérale :

Au cours des dernières années, la nature et le cadre des rapports bilatéraux entre le Mexique et la France n’ont pas cessé de refléter leur volonté et leur intérêt croissants d’intensifier les liens tissés au fil de l’histoire.

Il est possible de mettre en évidence le haut degré de convergence entre les deux pays au niveau multilatéral. Notons ainsi la similitude de leurs conceptions respectives des principes et pratiques devant régir les relations internationales entre États. Ajoutons que le Mexique comme la France accordent une importance fondamentale à la nécessité de promouvoir le droit international. Tous deux réservent également un rôle crucial au renforcement des institutions multilatérales et partagent la conviction selon laquelle il est impératif de renouveler et de renforcer les organisations internationales afin de pouvoir relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés (dans le domaine de l’environnement, des droits de l’homme et de la lutte contre le terrorisme notamment), comme l’ont démontré en particulier les rencontres qui ont eu lieu dans le cadre du dialogue élargi du G8 et les discussions au sein des Nations unies.

En outre, il convient aussi souligner que le Mexique comme la France défendent une vision du monde articulée autour des principes de tolérance, de diversité et de dialogue entre les cultures.

Au niveau bilatéral, le Mexique et la France disposent d’organes solides en vue de mettre en œuvre les différents objectifs de leur calendrier commun. Dans ce contexte, il convient de noter l’importance de la Commission binationale France-Mexique, dont la IIIe réunion s’est tenue le 21 et 22 octobre 2004 à Paris. À cette occasion, la volonté commune de donner un nouvel élan à la relation bilatérale a été réaffirmée, à travers la participation de représentants de différents secteurs qui interviennent et enrichissent quotidiennement les échanges entre les deux pays (législateurs, entrepreneurs, chercheurs et intellectuels en particulier).

L’adoption de la déclaration conjointe intitulée « France-Mexique : Fonder une alliance stratégique pour faire face aux défis communs » témoigne de cette détermination. Dans ce document, souscrit au terme de la IIIe réunion de la Commission binationale France-Mexique, les deux gouvernements s’engagent à renforcer la coopération franco-mexicaine au moyen de différentes mesures, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral, dans les domaines économique, culturel, éducatif, scientifique et technique.

Le cadre juridique qui régit les relations entre la France et le Mexique a été renforcé. Il couvre différents sujets, notamment la promotion économique et commerciale, la protection des investissements, les transports, la coopération éducative, la suppression des visas, le tourisme, la protection de l’environnement, la protection intellectuelle. Actuellement, cinq accords sont en cours de négociation et/ou de ratification. Une liste recensant les accords souscrits entre le Mexique et la France est consultable sur ce site.

De même, il existe un Groupe d’amitié franco-mexicain au Sénat français, et récemment, le Sénateur Eloy Cantú a été nommé Président du Groupe d’amitié franco-mexicain du Sénat de la République mexicaine.

Les multiples rencontres, au cours de ces dernières années, entre des représentants des pouvoirs législatifs de la France et du Mexique ont pu témoigner de l’excellente qualité des liens qui unissent les deux pays.

La coopération bilatérale avec la France se traduit aujourd’hui par des réalisations importantes dans le domaine culturel, éducatif, scientifique et technique. Plusieurs institutions françaises très prestigieuses sont représentées dans notre pays, à l’instar de l’Institut français d’Amérique latine (IFAL), l’Alliance française, la Maison de la France, le Lycée franco-mexicain, pour citer quelques uns des principaux services coordonnés par l’Ambassade de France.

Du côté mexicain, il existe également une longue tradition d’échanges culturels avec la France. Actuellement, nous disposons d’un Institut culturel à Paris, ainsi que d’une Maison du Mexique située dans la Cité universitaire de la capitale française.

Il faut souligner également l’importance de la présence économique et commerciale de la France au Mexique. Il y a au Mexique près de 400 entreprises françaises : 300 filiales, succursales et bureaux de représentation et quelque 100 sites secondaires de production de ces entreprises. Selon les autorités françaises, les investissements français au Mexique s’élèvent en moyenne à 600 millions de dollars par an.

De janvier à novembre 2006, les échanges commerciaux entre le Mexique et la France ont représenté 2 943 000 000 dollars. La balance commerciale a enregistré un solde négatif pour le Mexique de 1 920 000 000 dollars. Les exportations ont représenté 511 600 000 dollars et les importations 2 431 800 000 dollars. Cette situation est à mettre en rapport avec le contexte général de nos rapports commerciaux avec l’Europe, lesquels sont largement déficitaires.

À cet égard, il est évident que le Mexique doit déployer davantage d’efforts afin de mettre à profit les avantages offerts par le Traité de libre-échange conclu avec l’Union européenne. En ce qui concerne la France, quand bien même notre relation économique et commerciale avec ce pays est très développée, il faut reconnaître que tout son potentiel n’est pas encore exploité.

C’est pourquoi l’Ambassade, en coordination avec les autorités mexicaines compétentes et le secteur privé, effectue un effort considérable de promotion en vue de multiplier les opportunités commerciales et économiques ainsi que d’attirer des investissements français au Mexique, en particulier dans des domaines qui contribuent au développement national, à la création d’emplois et à la lutte contre la pauvreté.

Le tourisme constitue un autre rayon d’action important. On a observé récemment une augmentation constante des touristes français dans notre pays, jusqu’à atteindre, l’an passé, le chiffre de 173 182 touristes français.

Ambassade du Mexique en France

***La suite :
http://parisinternational.blogspot.com/2009/02/la-france-le-mexique-relations.html

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804