*HUB «DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE»* BY MORGANE BRAVO

Tuesday, January 8, 2008

*Pál Tamás et la montée de l'euroscepticisme en Hongrie*


***Hongrie - Elet es Irodalom

D'après les sondages, la popularité de l'UE a reculé l'année dernière en Hongrie. Le sociologue hongrois Pál Tamás estime que cette désaffection serait imputable au fait que l'UE est considérée comme un thème réservé aux élites. "Les relations entre la Hongrie et l'UE ont évolué. Certes, l'UE est toujours associée à Bruxelles, aux fonctionnaires et aux directives, mais, dans la langue courante, on utilise de plus en plus ce concept avec sa véritable signification. (...) Dans le même temps, l'idée selon laquelle nous serions uniquement des citoyens européens de seconde zone trouve un large écho. L'UE nous a accueillis en décidant de notre sort à notre place. Cette vision des choses ne pourra être modifiée que grâce à l'affirmation de nos intérêts propres, au moyen de décisions indépendantes sur des questions précises." (08.01.2008)

Eurotopics

Monday, January 7, 2008

******La Slovénie aux commandes de l'UE******


***Depuis le 1er janvier, la Slovénie tient les rênes de l'UE. C'est la première fois qu'un des Etats récemment entrés dans l'UE (2004) assume la présidence semestrielle de l'Union européenne.

Finlande - Turun sanomat
Le journal finlandais dresse un bilan élogieux du développement rapide du pays après le démembrement de la Yougoslavie. "La Slovénie n'est entrée dans l'UE qu'en 2004, avec neuf autres pays. Même si elle ne compte que deux millions d'habitants, c'est cette partie de l'ancienne république yougoslave qui enregistre la croissance la plus forte. La Slovénie fait déjà partie de la zone euro, de l'espace Schengen et de l'OTAN. (...) Elle se trouve néanmoins confrontée à un défi de taille car la présidence du Conseil est un lourd fardeau pour un si petit pays. Une chose est sûre : la question du Kosovo figurera dans l'agenda politique. L'UE doit se préparer à subir ce qui pourrait être la plus grave crise de son histoire." (03.01.2008)

Slovénie - Dnevnik
La question de l'indépendance du Kosovo est le plus grand défi auquel la Slovénie se trouvera confrontée pendant sa présidence de l'UE. Selon Ervin Hladnik Milharcic, de nombreuses rumeurs inquiétantes circulent ces derniers jours quant à la tournure que prendraient les événements en cas d'indépendance du Kosovo, alors qu'en réalité, il ne devrait rien se passer. "En effet, tous les événements qui pourraient survenir se sont déjà produits en 1999. A l'époque, la police et l'armée serbes avaient coordonné leurs efforts pour évacuer en quelques jours un million de personnes de la province vers la Macédoine ou l'Albanie. Bill Clinton n'a pas oublié la promesse de George Bush Senior, selon laquelle les Etats-Unis ne permettraient jamais un génocide albanais. Aussi a-t-il eu recours à la force armée pour obliger les Serbes à quitter le Kosovo. La province était alors indépendante et n'attendait qu'une seule chose : que ce statut soit également reconnu de manière formelle. (...) Il y a 15 ans, on affirmait également que la Slovénie allait compromettre la stabilité européenne et provoquerait une guerre au sein de la communauté."
(03.01.2008)

Allemagne - Die Zeit
Selon Alice Bota, "c'est un peu comme si Hambourg se trouvait à la tête de l'UE". Et la journaliste d'expliquer comment le pays va s'acquitter de sa mission. "Le gouvernement a, en quelque sorte, placé le peuple et la politique sous le régime d'un état d'urgence, pour le bien de tous. A l'origine, un pacte a été conclu entre le Premier ministre conservateur Janez Jansa et les partis. (...) On y trouve notamment le passage suivant : 'En vertu de leur rôle au sein du système parlementaire, les signataires n'entraveront pas l'action gouvernementale pour tout ce qui relève de la présidence du Conseil de l'UE.' Ce qui, en substance, signifie : pendant six mois, il faudra se taire. Cependant, cela n'a pas empêché le pacte de recueillir la quasi-totalité des signatures, que ce soit chez les conservateurs, les sociaux-démocrates et la gauche. Mais cela n'est pas encore suffisant. Tout le monde doit soutenir le pacte, y compris les journalistes. Mais ces derniers refusent et reprochent ouvertement depuis quelques mois au gouvernement cette tentative de mainmise sur l'information."
(03.01.2008)

France - La Croix
"Derrière Ljubljana, tout un pan de notre continent se voit mis en avant, après avoir été longtemps perçu à l'Ouest comme une terre ennemie", estime Michel Kubler. "Sommes-nous prêts à faire confiance aux nations de l'Est, dont le sort est devenu conjoint au nôtre parce qu'ensemble nous l'avons voulu, pour être à la hauteur de notre noble ambition européenne ? La réponse est (...) dans le regard que nous portons sur ces Etats, et qui ne peut plus se borner à la compassion bienveillante, ni à un accueil condescendant de ces peuples convalescents dans notre 'cour des grands'. C'est un regard de respect total que les Européens de l'Ouest gagneront désormais à porter sur leurs voisins de l'Est. Ceux-ci nous apparaîtront alors pour ce qu'ils sont : authentiquement Européens, autant mais autrement que nous."
(02.01.2008)

Eurotopics
3 Janvier 2008

Sunday, January 6, 2008

***Les utilisateurs de Facebook victimes d'un nouveau type d'attaque***


***Pour la première fois, un widget, Secret Crush, a permis de diffuser un logiciel espion parmi les adhérents du réseau social. Une pratique qui va s'amplifier et qui menace aussi les entreprises.

N'aimeriez-vous pas savoir qui, parmi vos connaissances, est rongé par un amour secret pour vous ? Peut-être que oui. En tous cas, c'est que qu'ont voulu savoir les nombreux utilisateurs du widget malicieux « Secret Crush » sur Facebook. Découvert par l'éditeur Fortinet, cette application incite d'abord la victime à recruter cinq nouveaux utilisateurs, avant de lui proposer le téléchargement d'un logiciel qui abrite un spyware. Une fois installé, difficile de s'en débarrasser.

De l'argent facile

« C'est la première fois qu'un widget est utilisé pour diffuser un logiciel malveillant sur Facebook. Le développeur de cette application est un affilié de Zango, un fournisseur connu de logiciels espions. Pour chaque téléchargement, il reçoit quelques cents, ce qui peut se transformer rapidement en beaucoup d'argent sur des réseaux sociaux », explique Guillaume Lovet, responsable de l'équipe antivirus chez Fortinet.

Selon l'éditeur, Secret Crush a réussi à capter en peu de temps près de 3 % des utilisateurs de Facebook, ce qui représente plus d'un million de personnes. Si une personne sur dix a installé le logiciel, le créateur de Secret Crush a donc pu gagner plusieurs milliers de dollars.

Il est très probable que ce type de menaces va se généraliser en 2008 et toucher les réseaux sociaux à vocation professionnelle comme LinkedIn ou Viadeo. Basé sur la collaboration et le partage d'application (mash-up), le Web 2.0 est un vecteur de diffusion particulièrement efficace pour les pirates informatiques, car il multiplie les possibilités de connexions.

Facebook est une cible de choix à plusieurs titres : c'est l'un des réseaux les plus larges et il permet d'intégrer facilement des applications tierces. En plus, les utilisateurs sur Facebook se côtoient sous leurs véritables identités, ce qui intéresse particulièrement les spammeurs et autres fournisseurs de logiciels publicitaires (adware). « Toute utilisation de widgets sous Facebook présente un risque, car ces applications accèdent automatiquement à l'ensemble des données personnelles », précise Guillaume Lovet.

Miser sur la prévention

Pour les entreprises, le risque est loin d'être négligeable, vu le nombre d'employés qui utilisent quotidiennement ce type de sites au bureau, que ce soit pour une utilisation personnelle ou professionnelle. Comment se prémunir ? Bloquer l'accès à ces sites est une méthode brutale et difficilement envisageable. « Nous préconisons l'éducation des utilisateurs et l'utilisation de solutions de sécurité préventives, comme la réputation de sites Web, qui permettent de bloquer l'accès avant qu'un logiciel malveillant ne passe », explique Sébastien Commérot, responsable marketing Europe du Sud chez IronPort, une division de Cisco Systems.

Du coté de Facebook, on s'en lave les mains. Le réseau social décline toute responsabilité liée aux applications tierces et ne souhaite pas particulièrement vérifier leur qualité ou leur contenu. A mesure que les menaces s'intensifieront, cette politique sera peut-être amenée à changer.

Gilbert Kallenborn
01net.
04/01/2008

Saturday, January 5, 2008

******Des Fêtes ultrachics à Paris...: Québec******


***La façade du Printemps boulevard Haussmann s’anime et clignote au son d’une musique cristalline, créée pour l’occasion.

Ah, ces Champs-Élysées! La plus belle avenue du monde, selon les Parisiens, se fait ultrachic pour le temps des Fêtes. De la Concorde à l’Arc de triomphe, c’est à un véritable bal d’ampoules qu’elle nous convie. Un million de petites lucioles bleues scintillent dans ses platanes. Même sous la pluie, la foule s’y presse. Un vrai rituel.

Boulevard Haussmann, les vitrines des Grands Magasins attirent comme toujours les enfants, grands et petits. Marionnettistes à fil, créateurs visuels, musiciens et designers mode travaillent toute l’année pour créer un monde de féerie. Au Printemps, un concert de chouettes rallie la faveur des enfants. Accompagnée d’un trio à cordes et d’un flûtiste, une chorale de chouettes chante en battant des ailes. Devant la plus adorable des vitrines de Paris, les enfants chantent aussi, dansent et tapent des mains. Venue des haut-parleurs, une musique cristalline déferle sur le boulevard. Les automobilistes coincés dans le bouchon en oublient leur habituel klaxon. C’est dire!

Version haute couture

Un sapin signé Dior ou Chanel, pourquoi pas! Depuis 12 ans, l’exposition Sapins de Noël des créateurs invite les grands noms de la mode à revisiter l’arbre festif. Les œuvres sont vendues aux enchères au profit de l’association Sol En Si (Solidarité Enfant Sida). On peut les admirer jusqu’au 2 janvier, à la Maison des Bons Enfants, rue Saint-Honoré.

La maison Kenzo signe en fushia, jaune optimiste et vert irlandais un sapin orné de fleurs de soie, papillons, libellules et guirlandes de lierre en plastique, lanternes chinoises, plumes, mini-écrans vidéo montrant des oiseaux dans la jungle. Difficile à rapporter en avion, mais on peut toujours s’en inspirer.

Chez Jean-Charles de Castelbajac, un sapin en Lego. «Enfant, c’était mon jeu préféré. J’ai inséré une petite épée de Jedi en guise de tronc. Car je suis un Jedi», dit le couturier. Les Jedi sont ces moines-chevaliers œuvrant pour le maintien de la paix, imaginés par George Lucas pour la saga Star Wars.

Et Noël? «C’est, dit-il, ma cabane au Canada. Quand j’ai eu neuf ans, mon parrain m’a emmené près de Calgary, en Alberta. Ce fut mon plus beau Noël. C’est gravé très fort en moi. La neige, le Canada Dry, vive le Canada!»

Ah ces Parisiens!

Le sapin de Jean-Paul Gaultier, dit l’enfant terrible de la mode, superpose trois kilts écossais. «Papa kilt, maman kilt et enfant kilt, ornés de boules noires. Après les Fêtes, on pourra démonter le sapin et les porter à l’écossaise, c’est-à-dire sans petite culotte…», lance-t-il.

Pour lui, Noël sera pourtant traditionnel. «Un vrai sapin avec des lumières de toutes les couleurs, de la dinde au marron, des clémentines, de l’oie, la crèche, la messe de minuit… et les chansons de Tino Rossi. Ah j’oubliais, de l’amour, beaucoup d’amour.»

François Girbaud, de la marque Marithé & François Girbaud, se fait plus philosophe. Son œuvre trace en tube néon rouge le jeu de mots «NO HELL» qu’on pourrait traduire par «pas d’enfer».

«Pour Noël, je souhaite que la paix revienne dans le monde, qu’on arrête de mourir pour des bêtises de pétrole. On est décalé. Stop tout ça! On va oublier pendant une heure l’impérialisme idiot, l’illusion de démocratie. J’aime bien mettre un glaçon sur tout ça.»

Au coup de marteau du commissaire-priseur, le NO HELL de Girbaud s’envole à 4000 euros, le Lego à 350 et le cerf de Dior, 2500 euros. L’élégance parisienne n’a pas de prix, surtout à Noël.

Louise Bilodeau
Le Soleil
Collaboration spéciale
17 décembre 2007

*Le Soleil : lien ci-dessus!

**Photo : Puteaux. Par, Morgane BRAVO

Friday, January 4, 2008

***Paris n’a plus le monopole de la mode...***


***Fini, le temps où il fallait « monter à la capitale » pour trouver les dernières créations tendance. Les marques proposent les mêmes collections aux assoiffées de mode, qu’elles habitent Calais ou Toulouse.

C’est un fait, la mode arrive aujourd’hui de plus en plus vite en province. « Des enseignes comme H&M et Zara ont été un accélérateur formidable pour la diffusion des tendances », explique Pascale Camart, directrice des achats femmes des Galeries Lafayette qui supervise les quatorze acheteurs du grand magasin.
Autre « vitrine » d’ampleur qui aura joué en faveur de la propagation de la mode, que l’on habite à Caen ou à Pau : Internet. « Grâce aux sites de ventes en ligne, les femmes de province ont Paris chez elles », constate Pascaline Audrène, responsable des boutiques Zadig & Voltaire, qui évoque également l’impact de la presse féminine dans les critères qui influencent les femmes dans leurs sélections.

Résultat : aujourd’hui, les best-sellers des marques tendent à être les mêmes dans toute la France (voire parfois dans le monde), et quasiment en même temps. « Notre trench et nos bottes de motard ont décollé à la même vitesse dans nos boutiques parisiennes et dans celles de Toulouse, Tarbes et Bordeaux », observe Marianne Romestain, directrice générale adjointe de Comptoir des Cotonniers qui, avec ses 150 boutiques et 70 corners dans les grands magasins, a une vision complète de la France « qui aime la mode ». Même constat chez Zadig & Voltaire où le tee-shirt tunisien est la pièce forte de la saison dans la quarantaine de boutiques de la marque.

Des points de vue différents
Reste qu’un léger décalage subsiste sur les pièces les plus pointues (la cape, par exemple), mais également par rapport aux évolutions du vestiaire. Ainsi, à peine les femmes se sont-elles converties – parfois difficilement – au slim, que le grand retour du pantalon large est annoncé.
« À Paris, on nous le demande, constate Pascale Camart. Alors qu’en province, même si ces modèles figurent dans les magazines, on sait qu’il va falloir attendre encore six mois à un an avant de les retrouver dans la rue. » Cependant, face à cette différence de rythme, difficile d’édicter des vérités générales. L’univers personnel, professionnel, le pouvoir d’achat entrent aussi en compte.

« Aujourd’hui, une femme qui travaille dans une agence de publicité à Toulouse s’habille de la même manière que son homologue parisienne », assure Marianne Romestain. Pour Patricia Romatet, du département études et conseil de l’Institut français de la mode, c’est d’abord la définition du produit « à la mode » qui crée des décalages. « En province, un vêtement devient tendance parce qu’on le voit en vitrine des magasins, dans la rue. À Paris et dans les grandes villes, les femmes n’ont pas besoin qu’un produit se voie pour l’adopter », constate-t-elle.

par Bénédicte Jourgeaud
Le Figaro Madame
03.01.2008

Thursday, January 3, 2008

******2008...******


***** BONNE ANNEE* HAPPY NEW YEAR* FELIZ AÑO* BOM ANO* BUONO ANNO* GUTES JAHR* GOED JAAR...! *****

*Santé....PAIX DANS LE MONDE...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Wednesday, January 2, 2008

***Serions-nous en train de nous lasser des réseaux sociaux ?***

***L'année dernière, les réseaux sociaux comme facebook ont connu une grande popularité. Le quotidien danois explique que cette époque est désormais révolue. "D'après les experts, 2008 devrait être l'année pendant laquelle cette lassitude d'Internet, qui pointe déjà, devrait augmenter. Nous sommes en train de nous déconnecter. Nous ne sommes plus enclins à suivre les messages incessants du réseau et de 2 500 'amis' du cyberspace. Et pourquoi maintenant ? Probablement parce que nous avons compris que nous passons moins de temps avec la famille, les amis ou au travail. Ou bien parce que les promesses de la réalité virtuelle [in real life] ne se sont pas concrétisées. Ou tout simplement parce que les rencontres réelles sont plus intéressantes qu'un écran froid devant lequel on s'installe la nuit ou au travail. En dépit des difficultés, de vrais baisers ne sont-ils pas plus agréables ?"

Dagbladet Information (Danemark)
Eurotopics

*article intégral (ci-dessus :lien externe, danois)